Des interdictions de baignade dans le Gard

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Quelques jours plus tôt le préfet de la région du Gard, Didier Lauga demandait, par courrier, aux élus des différentes communes d’interdire à titre préventif et par arrêts municipaux les baignades sur certains sites.

Une interdiction à titre préventif

Depuis quelques jours, les communes situées sur les rives du Gardon publient des arrêtés municipaux interdisant les baignades naturelles en eau douce. Cette série de décisions municipales est suscitée par une lettre préfectorale invitant à la prise d’une telle mesure.

En effet, Didier Lauga a formulé une telle demande en raison du contexte sanitaire qui prévaut actuellement. Ainsi, pour gérer au mieux la période de la COVID-19, les mairies de cette préfecture ont été invitées à interdire les baignades en eau douce. Cette interdiction est effective sur les sites autres que ceux qui sont répertoriés comme faisant l’objet d’un contrôle et répondant aux normes exigées. En conséquence, tous les sites ne disposant pas d’un profil de vulnérabilité des eaux de baignade sont exclus.

Une interdiction vieille de 5 ans

Bien que la recommandation du préfet du Gard se réfère expressément à l’actuelle crise sanitaire, le fait est que l’exigence sous-entendue du profil de vulnérabilité a été formulée depuis 2015. Elle émane d’une directive européenne portée par l’Agence Régionale de Santé. Selon ce texte, tous les points d’eau destinés à la baignade doivent disposer d’un plan d’accessibilité et de qualité. Dans le cas contraire, ils doivent être déclarés non propices à la baignade.

Cette directive insiste sur le fait qu’en cas d’inexistence de profil, la responsabilité des maires et des propriétaires se verrait engagée en cas d’accident. Il est donc logique que les plans d’eau qui n’en disposent pas soient interdits d’accès.

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